Rosemary - un roman

couverture

Romusiquan

Rosemary est un roman. Rosemary est une musique. Les deux sont complémentaires et peuvent se lire et s'écouter en même temps ou bien se lire en silence et s'écouter sans lire. Rosemary est né d'une volonté d'écrire du texte et de la musique au rythme d'un chapitre et d'un morceau de musique par mois (sur une année de 13 mois). Le texte se reflète dans la musique dont la durée, l'intensité et la construction s'adapte à une vitesse de lecture moyenne. La musique a inspiré le texte qui s'est nourri du son.

Le livre papier est disponible ici.

La musique attend .

Si les sonorités conjuguées du texte et de la musique vous font vibrer, parlez-en autour de vous.

Si rien n'a vibré à part l'ennui, parlez-en à l'auteur (florian.antoine@proton.me)

Impressions

"J'ai beaucoup aimé l'univers du livre mais la musique a dérangé ma lecture" - Draghi Williamson

"J'aime pas lire et j'aime pas la musique. Mais je me suis bien marré quand même" - Brand Ophil

"C'est conceptuel et peu commun." - Oswald (concepteur de machines)

"WTF?" - Rose-Marie

Extraits

Vous pouvez lire un extrait du livre ici.

Le mot de l'auteur/compositeur

Est-ce qu'écrire un roman est similaire à écrire de la musique ? Est-ce qu'on peut improviser un texte comme on improvise un solo ? Est-ce qu'un texte vient triturer notre humeur comme un morceau de musique peut le faire ?

Je perçois un similitude depuis longtemps. De mon coté de musicien, j'essaie de produire de la musique qui "raconte" quelque chose. Des morceaux avec un début, un développement, une fin. En aménageant des surprises, du suspens, des chutes. En évoquant des ambiances, des états d'"être" et des sentiments. En y mettant du style, de l'ancrage dans des traditions et des innovations qui brisent les conventions. En cherchant beaucoup et en trouvant parfois. Des passages, des tunnels, des chemins à défricher. En se trompant aussi : trop de ceci, trop de cela.

On prend des risques en publiant sa musique comme en publiant un texte. Tout le monde a un avis sur la musique. Tout le monde baigne dedans. On croit qu'on a trouvé. On se heurte à l'incompréhension. Ou pire, au désintérêt.

J'avais envie de faire entrer en résonance ces deux pratiques. J'avais des morceaux de texte comme j'ai des bouts de musique dans mes tiroirs. Suffisamment intéressants pour que je ne les jette pas, pas assez aboutis pour que je les publie. Alors durant une année, je me suis lancé ce défi : un morceau et un chapitre d'un roman chaque mois. Qui communiquent, qui se suivent et qui s'observent. Pas si simple. La musique ne peut pas apporter la richesse narrative des mots. Elle peut juste les mettre en valeur. Leur donner un écrin de sons qui les épouse. Un peu comme une musique de film rend l'immersion du spectateur plus profonde, l'aide à rentrer dans une histoire. Il faut faire collaborer la sonorité des mots à celle des notes, le rythme de la phrase à celui de la mesure, la logique du paragraphe à celui du thème, la cohérence du chapitre à celle du morceau, la finitude du livre à celle de la compilation. Ne rien laisser au hasard et laisser sa chance à toutes les idées.

J'ai pour habitude de lire en écoutant de la musique, d'écrire en écoutant de la musique, plus généralement de travailler en musique. Elle m'aide à me concentrer, à m'isoler. Avec l'expérience double d'écriture et de composition, j'ai pris un immense plaisir à chercher l'alchimie. J'ai tissé une histoire qui me tenait à cœur et enregistré des sons qui venaient teinter l'ouvrage littéraire. J'espère n'avoir trahi aucune des deux pratiques en essayant modestement de les superposer. Si une partie de ce plaisir se ressent à la lecture/écoute de Rosemary, j'en serai ravi.


florian.antoine(at)proton.me — maj 08/06/2025 - ce site ne vous traque pas